Scholz l'avait déjà remarqué à Lokeren: "Toute la Belgique a tendance à être naturellement anti-Standard"
Alexander Scholz a débarqué au Standard en janvier 2015. Depuis lors, il a déjà connu cinq coaches différents à Liège. Le défenseur danois est revenu sur le licenciement de Ferrera et sur le Standard en général.
Alexander Scholz est revenu sur l'éviction de Yannick Ferrera au Standard de Liège. "On sentait qu'il subissait une pression énorme. En fait, c'est tout le Standard qui est continuellement sous pression. Il y a la pression que la direction met sur son staff et sur le groupe des joueurs, mais aussi la pression mise sur tout le club par les médias, par les adversaires, par le public en général" explique-t-il dans un interview accordée à Sport Foot Magazine.
"Toute la Belgique a tendance à être naturellement anti-Standard !" lance-t-il. "Je le constatais déjà quand j'étais à Lokeren. Maintenant que je suis dedans, c'est encore bien plus visible. C'est un club controversé, je pense que la réputation de la ville de Liège y est pour beaucoup."
Selon lui, être joueur ou entraîneur au Standard, c'est toujours difficile. "Entraîner ici, c'est comme jouer ici : c'est un big challenge ! Je suis arrivé en janvier de l'année dernière, j'ai déjà bossé avec cinq coaches ! José Riga, Ivan Vukomanovic, Slavo Muslin, Yannick Ferrera, maintenant Aleksandar Jankovic."
Je n'ai eu de problème avec personne
Mais le Danois s'en moque, tant qu'il joue. "Je vois les côtés positifs de la chose : ils m'ont tous fait jouer, aucun ne m'a mis sur le banc, je n'ai eu de problèmes avec personne. C'est aussi une qualité de savoir prester à un haut niveau quand il y a plein de pression et autant de changements" a-t-il conclu.