Interview Lukasz Teodorczyk: "Je m'en fou de ce que les autres pensent de moi"
Photo: © photonews
Chose rare à Anderlecht, Lukasz Teodorczyk était présent en salle de presse pour parler de sa forme étincelante, sa situation et son envie de rester à Anderlecht. Tout ça avec l'aide d'un traducteur évidemment.
En arrivant dans la salle de presse, Teo' avait déjà le sourire aux lèvres. Une bonne nouvelle tant il était désagréable les dernières fois qu'il avait parlé à la presse. Cette fois-ci, il était tout a fait correcte et même souriant durant la conférence de presse.
Lukasz, comment expliquez-vous votre forme actuelle ?
"Je n'aime pas trop parler de moi. Le plus important est le collectif et nous travaillons là-dessus tous les jours. Que je marque autant ? J'essaye d'en mettre autant que possible.
Quel est votre secret ?
"Je vais me répéter: travailler dur. Ainsi, au plus je marque, au mieux je me sens et au plus facile je trouve le chemin des filets."
L'image qu'ont le gens de moi sur le terrain est différente que l'image qu'ils ont de moi en dehors
Et qu'allez-vous faire en cas de méforme ?
"Je sais que j'ai le caractère pour travailler encore plus dur et les goals vont à nouveau tomber" assure le grand Polonais.
Nous connaissons le grand buteur qu'est Teodorczyk, mais qu'en est-il de l'homme ?
"Encore une fois, je n'aime pas trop parler de moi. On me voit comme comme quelqu'un d'agressif sur le terrain. Parfois comme un 'salaud'. Mais ceux qui me connaissent, savent que je ne suis pas comme ça en privé. L'image que les gens ont de moi sur le terrain n'est pas la même que celle de moi en dehors. Je ris énormément. Un des plus marrant du groupe ? Oui, mais je n'entends pas beaucoup parler de moi comme ça."
Tu n'es pas un grand fan des interviews...
"Là, vous avez raison. Je me méfie. En Pologne, j'ai eu une mauvaise expérience avec les journalistes, avec un en particulier. Il est allé fouillé dans mon passé et il a tout déformé. Malgré que je ne voulais pas, ça a quand même été publié. Mais tous les journalistes ne sont pas mauvais."
En Pologne, j'ai eu une mauvaise expérience avec les journalistes, un en particulier.
Douze goals, c'est énorme. Etes-vous surpris de marquer autant ?
"Je trouve ça très bien, mais m'auriez-vous posé la question si je n'en avais marqué que deux ? Est-ce que je serais surpris d'en avoir mis que deux ? Je travaille dur, ce n'est qu'une question de perception.
Qu'est-il écrit sur votre pull ? (texte en polonais)
(Il rigole avant de répondre) "Je dormirai en paix quand je serai mort. Est-ce que ça définit mon caractère ? Ouais... En fait, je m'en fou de ce que les gens pensent de moi. J'ai mon propre caractère. Si les gens ne l'aiment pas, c'est leur problème."
