Cinq stars qui vont enflammer le Mondial 2019
Si le premier Ballon d'Or de l'histoire du foot féminin manquera la fête, de nombreuses stars vont nous faire vibrer au cours des prochaines semaines, nous en avons sélectionné cinq, même si cette liste est tout sauf exhaustive.
Marta (Brésil)
Deux médailles d’argent olympiques, une finale au Mondial, la Seleçao féminine, n’a pas le palmarès de sa consœur masculine sur la scène internationale. Mais le Brésil, sept fois vainqueurs de la Copa America (en huit éditions), dispose malgré tout d’une des plus grandes stars de l’histoire du foot féminin dans ses rangs. Élue meilleure joueuse du monde par la FIFA à six reprises, Marta et ses 110 buts en sélection, seront à nouveau de la partie en France.
En 2007, Marta, meilleure buteuse du tournoi, avait emmené le Brésil en finale, avec, entre autres, un récital contre les États-Unis en demies. Pourra-t-elle refaire le coup 12 ans après? La Brésil affrontera la Jamaïque, l’Australie et l’Italie au premier tour.
Dzsenifer Marozsan (Allemagne)
En l’absence des deux premières du dernier scrutin du Ballon d’Or, Ada Hegerberg et Pernille Harder, Dzsenifer Marozsan sera peut-être la star européenne de ce Mondial 2019. Sur le podium du Ballon d’Or en décembre dernier, l’Allemande de 27 ans a presque tout gagné : quatre Ligues des Champions (trois avec Lyon, une avec Francfort), titres et coupes en Allemagne et en France, mais aussi le championnat d’Europe 2013 et les Jeux Olympiques en 2016, avec la Mannschaft.
Il ne lui manque qu’un titre mondial pour compléter un palmarès déjà éloquent. Mais Dzsenifer Marozsan, c’est aussi une histoire singulière. Victime d’une grave embolie pulmonaire en fin de saison dernière, elle avait dû mettre le football entre parenthèses. Mais elle est revenue plus forte que jamais, comme en témoigne son récent deuxième titre consécutif de joueuse de l’année en France. Elle n’a désormais plus qu’une idée en tête: aller au bout du rêve avec l’Allemagne, même si elle désigne la France comme grande favorite de ce tournoi.
Christine Sainclair (Canada)
Si Christine Sinclair n’est pas encore très connue en Europe, elle pourrait profiter de ce Mondial pour définitivement entrer dans l’histoire du football mondial. A 35 ans, la buteuse de Portland n’est, en effet, qu’à trois petits buts du record le plus marquant de l’histoire du foot féminin: les 184 buts inscrits en sélection par la légende américaine Abby Wambach.
Quarts de finaliste du Mondial 2015, médaillée de bronze aux Jeux de Rio et finalistes de la dernière Gold Cup, les Canadiennes sont habituées aux places d’honneur et rêvent plus que jamais de triompher en France. Il faudra d’abord se défaire des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande et du Cameroun en poules.
Alex Morgan (USA)
Championne olympique, championne du monde, lauréate de la Gold Cup et même la Ligue des Champions, lors de son court passage à Lyon: à 29 ans, Alex Morgan a déjà tout gagné, mais sa quête n’est pas terminée. Du haut de ses 101 buts en 162 sélections, elle sera l’atout majeur des Etats-Unis en France et l’objectif est clair: le titre mondial et rien d’autre.
Mais Alex Morgan est aussi une joueuse engagée. Elle a, par exemple, annoncé qu’elle refuserait la Maison Blanche en cas de titre mondial. Mais elle a, aussi, mené la fronde de l’équipe nationale américaine, qui a porté plainte contre la fédération pour dénoncer l’inégalité de salaires entre joueurs et joueuses des équipes nationales et elle est aussi résolument tournée vers un objectif majeur: rendre le foot féminin plus populaire aux yeux des fans et des médias.
Eugénie Le Sommer
Si elle n’a encore rien gagné avec son équipe nationale, Eugénie Le Sommer s’est pourtant concocté un palmarès digne des plus grandes avec l’Olympique Lyonnais. Neuf titres de championne de France, sept Coupes de France, six Ligues des Champions, il ne lui manque que la consécration en sélection. Meilleure buteuse de l’équipe de France avec 74 buts, elle aura à cœur de briller, à domicile, et les Bleues ont clairement affiché leurs ambitions.