Interview Aline Zeler : "Les Red Flames doivent profiter et être fières de participer à ce championnat d'Europe"

Aline Zeler : "Les Red Flames doivent profiter et être fières de participer à ce championnat d'Europe"
Photo: © photonews
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Alors que le championnat d'Europe féminin vient de débuter, nous avons rencontré Aline Zeler, 111 sélections avec les Red Flames, qui nous parle des chances de notre équipe nationale pour le deuxième grand tournoi de son Histoire.

Le championnat d’Europe féminin vient d’ouvrir ses portes. À l’aube de la première rencontre de nos Red Flames face à l’Islande, nous avons rencontré l’ancienne joueuse de cette équipe nationale Aline Zeler, 111 sélections, qui nous parle des chances de la Belgique lors de cette compétition.

Walfoot : Bonjour Aline Zeler. Nos Red Flames débuteront ce dimanche leur championnat d'Europe face à l'Islande. Que peut-on attendre de notre équipe nationale lors de cette compétition ? 

Aline Zeler : "Cinq ans après notre premier grand tournoi (NDLR : le championnat d'Europe 2017, lors duquel la Belgique avait été éliminée au premier tour), l'équipe a beaucoup changé. Il y a beaucoup de nouvelles jeunes joueuses, ce qui pourrait créer un manque de maturité. D'un autre côté, elles auront cette insouciance qui nous a manqué en 2017. Il reste également de l'expérience, notamment avec Tessa Wullaert et Laura De Neve." 

La Belgique a été reversée dans le groupe de la France, de l'Italie et de l'Islande. Quel est votre avis sur ces équipes ? 

"Il s'agit d'un groupe solide, à proprement parlé. Les Islandaises sont des joueuses très athlétiques, la France constitue un parfait mélange entre aisance technique et joueuses physiques. Quant à l'Italie, leur jeu ressemble à celui de la France, et leur défense est un véritable point fort. Nous sommes au championnat d'Europe, donc chaque équipe est un gros morceau. Peu importe le groupe. Tout le monde peut revendiquer la qualification. Cela démontre que le football féminin européen est en constante progression. Le message que je voudrais faire passer, c'est que nos Red Flames doivent être fières de participer à ce championnat d'Europe."

Vous avez participé à la première grande compétition de l'Histoire de cette équipe. Existe-t-il des erreurs manifestes que vous aviez commises, et qu'il ne faudra pas reproduire cette année ? 

"L'élément déterminant, ce sera la gestion du stress. Lorsque nous évoluions toujours en BeneLeague, nous jouions devant 1000 personnes. Cette compétition nous a appris à appréhender le public, avec toutes les réflexions qui peuvent en sortir. Ce sont des choses auxquelles beaucoup ne joueuses n'ont jamais été confrontées. La pression est différente, notamment concernant les médias. En 2017, on jonglait entre les entraînements, les interviews et le repos de manière constante. Les joueuses qui évoluent à l'étranger auront un avantage par rapport à cela. Elles ont l'habitude de se préparer de manière très professionnelle, et elles sont régulièrement confrontées à cette routine. "

Quelles sont les choses que nos Red Flames devront faire si elles veulent rejoindre le tableau final ? 

"Que ça soit pour les jeunes joueuses ainsi que pour celles qui sont plus expérimentées, l'important est d'être prêt physiquement. Si une joueuse est au bout de sa vie lorsqu'elle commence une rencontre, cela ne saurait pas aller. Si elles sont prêtes physiquement, elles pourront entamer le tournoi correctement. Ensuite, la Belgique n'est certes pas favorite pour passer sa poule, mais le football est une science inexacte."

Prendre du plaisir et créer la surprise, c'est tout ce qu'on souhaite à nos Red Flames qui affrontent donc l'Islande ce dimanche à 18:00 pour entamer pour leur première rencontre de ce championnat d'Europe.

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