Les Red Flames se compliquent la vie
Les Red Flames ont connu des débuts compliqués lors de cet Euro contre une équipe d'Islande qui a pris le dessus physiquement.
Commencer une grande compétition n'est jamais simple. Dans un groupe composé de la France et de l'Italie, le premier match face à l'Islande fait office de "match à gagner" pour les filles d'Ives Serneels. Si les voyants étaient au vert avant le début de la rencontre jouée à Manchester (dans le stade d'entraînement des Citizens), le début de la rencontre n'est pas rassurant.
Les Islandaises ne sont pas dangereuses, c'est vrai, mais les Flames non plus et reculent de plus en plus, malgré une première semi-occasion pour Cayman. À la demi-heure, coup de théâtre : Philtjens dévie un centre du bras, le VAR alerte l'arbitre et le penalty est sifflé. Heureusement pour nous, Thorvaldsdottir voit son tir arrêté par Evrard. Dans les arrêts de jeu d'une mi-temps un peu somnolente, Wullaert lance Cayman en profondeur, cette dernière centre pour Dhont qui croque sa frappe.
Juste après la pause, nos Flames prennent un coup sur la tête. Sur un ballon venu de la gauche, Thorvaldsdottir se fait pardonner et fusille Evrard de la tête (50', 0-1). Les têtes sont basses, mais Dhont et Wullaert prennent les choses en main. D'abord en touchant plus de ballons, puis en étant décisives. Dhont est fauchée dans le rectangle, le penalty est sifflé et Vanhaevermaet ne se fait pas prier pour égaliser (67', 1-1).
Mais cette égalisation ne rassure pas nos compatriotes. Les Islandaises ont beaucoup d'occasions, surtout sur les coups de pied arrêtés. Evrard veille au grain, mais chaque corner est très dangereux pour notre défense. Tessa Wullaert sort alors une nouvelle fois de sa boîte pour enrouler une frappe que la gardienne détourne du bout des doigts (79'). De Caigny et Wullaert, quelques minutes plus tard, se font aussi des politesses dans le rectangle adverse. Les deux équipes sont fatiguées, la pièce peut tomber dans n'importe quel camp.
Et cette pièce reste sur la tranche, plus rien n'est marqué. Ce nul est mieux qu'une défaite, mais il met en péril la suite du tournoi. Jeudi, ce sera la France au menu, avant un match certainement décisif contre l'Italie.