La Fédération française de football sort du silence : "Nous ne sommes pas dans l'hypocrisie"
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La FFF est sous le feu des critiques pour sa non-prise de position à l'égard du Mondial 2022 et de l'organisation attribuée au Qatar, où de nombreux travailleurs sont décédés pour la construction des stades et où les droits de l'homme n'y sont pas toujours respectés.
La Fédération française de football est sortie du silence et a répondu à ses détracteurs ce mardi par la voix de son vice-président, Philippe Diallo. "Cette Coupe du monde suscite aussi des débats et des critiques. Certains pourraient considérer que ces débats sont tardifs. Mais la FFF ne fuit pas les débats, elle souhaite les prendre à bras le corps", a d'abord expliqué le dirigeant lors du congrès New Tank à Paris, dans des propos rapportés par RMC Sport.
"On a pris des initiatives pour que l’équipe de France puisse avoir l’ensemble des garanties, avec les prestataires et employés autour des Bleus soit conforme à ce que nous voulons", a souligné Philippe Diallo. "Des démarches auprès du Comité Suprême qui gère l’organisation ont été réalisées pour que les prestataires soient conformes à ce que nous avons rédigé. Et avec plusieurs Fédérations européennes, des mesures ont été proposées pour créer un centre d’accueil pour les travailleurs migrants, créer un fond d’indemnisation et une dernière plus symbolique avec un brassard pour les capitaines. Nous avons soumis à la FIFA et au Comité Suprême ces propositions. On doit accompagner les évolutions et ne pas boycotter. Les évolutions que l’on commence à constater doivent se prolonger après la Coupe du monde. Nous avons une mission de jouer au football, de rassembler et d’unir au-delà de la politique. On doit rassembler. Nous ne sommes pas dans l’hypocrisie. Nous sommes dans une démarche de progrès à l’occasion de ce Mondial."