Le Ballon d'Or féminin consacre la nouvelle idole des USA
Si le Ballon d'Or masculin ne réservait pas grande surprise en raison des fuites qui ont émaillé les jours précédents, le Ballon d'Or féminin semblait tout aussi évident : il fallait une Américaine, et aucune n'a tant fait le "buzz" que Megan Rapinoe.
Megan Rapinoe est devenue à 34 ans le second Ballon d'Or féminin de l'histoire, succédant à la Norvégienne Ada Hegerberg. La joueuse du Seattle Reign FC doit évidemment ce trophée à sa Coupe du Monde 2019 de haut vol, qu'elle a terminée Soulier d'Or et meilleure joueuse de la compétition avec six réalisations et qu'elle a illuminé, avec sa compère Alex Morgan, de sa personnalité et de ses prestations, auteure notamment d'un but en quart de finale contre la France et d'un autre en finale contre les Pays-Bas.
Rapinoe, 158 sélections et 50 buts, capitaine de la "Team USA", est également devenue une leadeuse d'opinion aux États-Unis pendant et après la compétition : cheveux violets et "grande gueule", la Californienne s'est opposée ouvertement à l'administration Trump, refusant de se rendre à la Maison Blanche après la victoire en Coupe du Monde et devenant une porte-parole vigoureuse des droits de la communauté LGBT mais plus globalement de toutes les minorités et communautés victimes de racisme ou d'exclusion sociale.
Megan Rapinoe devance l'Anglaise Lucy Bronze, championne de France et d'Europe avec l'OL et auteure d'une excellente Coupe du Monde avec les Three Lions, et sa compatriote Alex Morgan.