A un partage de l'Euro: les Red Flames n'ont plus qu'à conclure, mais veulent le faire en beauté!

En plus de l'Angleterre, pays organisateur qui accueillera la compétition, décalée d'un an, du 6 au 31 juillet 2022, six grandes nations du football féminin européen ont déjà assuré leur qualification pour l'Euro: l'Allemagne, les tenantes du titre néerlandaise, la France, la Norvège, le Danemark et la Suède. 

Il reste donc neuf places à prendre et les Red Flames espèrent évidemment que l'une de ces places sera pour elles. Il y a quatre ans, l'équipe nationale féminine belge disputait son premier grand tournoi. Après avoir manqué la Coupe du monde, Ives Serneels et ses joueuses ne veulent plus voir le train partir sans elles. 

Un partage suffira... 

Et la solution la plus rapide pour que ça n'arrive pas, elle est simple: battre la Suisse. Un succès mardi soir et la Belgique sera assurée de la première place de son groupe et de la qualification directe pour l'Euro. Mais un partage suffira également. Dans ce cas les Flames, qui ont un goal average de +28 depuis le début des éliminatoires, feront partie des trois meilleurs deuxièmes, également épargnés des barrages. 

... mais pas au bonheur des Flames 

Mais les Flames ne veulent évidemment pas en entendre parler. "Nous ne jouerons pas le match nul", insiste Tessa Wullaert. Battues au match aller, mais aussi éliminées par la Suisse en barrages du Mondial il  y a deux ans, les Red Flames veulent leur revanche et feront tout pour la prendre sur la pelouse du King Power Stadium. 

Et ainsi donner plus de relier encore, à une qualification "méritée" pour l'Euro. "On le mérite. D'autant plus si on regarde le potentiel de cette équipe. Maintenant, ce sera à nous de le montrer, mardi soir, contre la Suisse." Le message est clair: les Red Flames veulent la victoire pour terminer une campagne éliminatoire brillante.