Interview Aline Zeler déçue : "J'avais prévenu Genk qu'il me faudrait du temps"

Une vraie déception pour l'ancienne joueuse du Standard de Liège et des Red Flames, qui était sous contrat jusque fin mai mais a vu le Racing Genk décider d'une rupture de collaboration plus tôt que prévu. Une décision unilatérale, comme nous l'explique Aline Zeler : "La cellule sportive était prévenue que je devrais me remettre en forme avant d'être disponible. J'étais prête à travailler dur, je m'entraînais deux fois par jour de septembre à décembre. Je connais mon corps, j'étais en forme", affirme-t-elle. 

Mais mauvaise surprise cet hiver : Zeler a été placée dans le noyau B. "Lors des tests physiques hivernaux, le préparateur physique a évoqué un manque d'explosivité et m'a conseillé de m'entraîner avec le noyau B. J'ai signalé que je n'avais jamais été explosive, même à 20 ou 30 ans (Zeler en a 37, nda). Une joueuse comme Stefanie van der Gragt à Barcelone joue, et a le même profil que moi", pointe l'attaquante. "J'ai ensuite appris la semaine passée que ça ne collait pas entre moi et le coach". 

Des regrets

Aline Zeler n'a donc pas pu amener son expérience aux jeunes joueuses de Genk. "J'aurais aimé les accompagner, sur et en dehors du terrain. J'avais un bon contact avec elles. Mais le club pense autrement et je dois l'accepter", relativise-t-elle, en retenant le positif. "Je prends ça comme une expérience de plus. Je voulais retrouver une équipe l'été dernier, un groupe de filles avec qui m'entraîner et fouler le gazon. J'ai pris beaucoup de plaisir à l'entraînement, j'ai apprécié d'être là et je leur souhaite le meilleur". 

Propos recueillis par Aernout Van Lindt.